Le président de la République s'est longuement exprimé lors du sommet de Charm El Cheikh sur sa vision des conditions nécessaires à l'achèvement du processus de paix. Au premier rang de ces propositions : l'accroissement de l'aide financière aux palestiniens, avec en toile de fond l'accélération du développement économique de ce pays comme vecteur de la paix. Le Président a rappelé l'importance du sommet : "l'horreur
appelait une réaction immédiate. La
communauté internationale doit condamner
le terrorisme sous toutes ses formes et
en tout lieu. Elle doit confirmer son
soutien à la paix". Jacques Chirac a définit le message de la France comme celui de "l'amitié et
de la solidarité". Le Président de la République a très fermement exprimé la nécessité "d'éradiquer le terrorisme perpétré par une
poignée d'éléments fanatiques". Il a assuré les autorités palestiniennes et israéliennes de sa confiance dans les mesures qu'ils ont prises, même s'il a jugé le bouclage des territoires par Israël "contre-productif", et à déclaré que "nous
sommes prêts à apporter à leurs services
de sécurité un appui concret et résolu". Le Président de la République Française a conclu en soulignant qu'un soutien sans réserve de l'ensemble de la communauté internationale aux acteurs du processus de paix est le gage de son irréversibilité.